Paradis fiscal, paradis financier, centres financiers offshore, autant d’appellations associées aux pratiques financières douteuses et occultes. En matière d’argent sale, la discrétion est une valeur cardinale.
L’évaluation des flux financiers et des avoirs frauduleux est par définition difficile. Les analystes les plus sérieux s’accordent néanmoins pour dire qu’il s’agit de dizaines de milliers de milliards d’euros.
Les démocraties ont entrepris de lutter contre ce fléau, avec plus ou moins d’énergie.
Des organismes d’information et de répression ont été créés.
L’UE a promulgué plusieurs directives ad hoc, dont les dispositions, transposées dans notre Code Monétaire et Financier, constituent le corpus d’obligations auquel sont soumis les acteurs économiques.